• Tel un doux soulagement arrivant,

    Mon coeur reste gelé à tout jamais,

    Mais, Abandonnant le soleil couchant,

    Il reste un regret inavoué.

     

    J'ai fait mes adieux au doux printemps,

    J'étais bercé pour la dernière fois,

    Par les premières plaintes du grand vent,

    Avant de pouvoir perdre toute foi.

     

    Cherchant même dans l'épais brouillard,

    À la recherche de notre passé,

    Je n'ai trouvé que mon reflet blafard,

    Je ne désire que te retrouver.

     

    Lorsque le blizzard éternel viendra,

    Je ne l'accueillerai qu'à bras ouverts,

    Que lorsqu'au milieu de tout cet effroi,

    J'observerai enfin ton doux reflet.

     

    Oui, je n'ai vu que les premiers flocons,

    Je n'en demeure que persuadé,

    Malgré ce décor si triste de fond,

    Tu pourras essayer de me changer.

     

    Lorsque toute vie prendra fin,

    Berceuse, cesse donc de résonner,

    Même sans le froid qui rongera les miens,

    Bel hiver ne pourra que commencer.


    1 commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique