• Chapitre 1 : Aelita

    C'était une de ces filles nées telles des erreurs du destin, promises aux spectres chronophages de l'Humanité, et cette erreur là se nommait Aelita.

    C'était une jeune fille grande, mince et aux longs cheveux blonds ondulés qui lui arrivaient à la poitrine, aux magnifiques yeux bleus pâles et à la peau si pâle qu'elle en semblait fantomatique. Hormis cela, Aelita jouait souvent du piano pendant son enfance, ayant appris seule avec le clavecin de sa défunte mère, elle jouait pendant des heures entières la même mélodie, la lettre à Élise, Élise, le prénom de sa mère. Son père Xavier, un petit homme fin aux cheveux noir corbeau l'observait en silence : c'était lui qui avait acheté ce piano à sa tendre et douce, dix années auparavant. Elle avait été si ravie, elle avait l'air si heureuse, et aujourd'hui était si lointaine.....

     

    Aelita se réveilla : "Cela fait dix ans maintenant." Sa mère était décédée le jour de son sixième anniversaire, le jour de l'équinoxe d'automne. Dix longues années s'étaient  écoulées, mais rien n'avait su effacer les ombres du passé. La jeune fille, dont le visage fin empli de tristesse avait des airs de sylphide grâce à l'aurore descendit les escaliers, et alla prendre son petit-déjeuner.

     

    Le même bouquet de chrysanthèmes était posé sur la table de ma cuisine, ainsi qu'une petite bougie violette. Aelita aperçu son père et sombra dans ses bras doux et se mit à pleurer.

     

    Xavier Skye observa sa fille : "Elle ressemble tellement à sa mère quand elle avait cet âge là... j'ai l'impression de me retrouver plongé dans les tréfonds du passé. Il faut que je sois fort. Il faut qu'Aelita soit forte également."

     

    "-Ma chérie, je comprends que ce jour doit être très dur pour toi mais nous devons être forts.

    -À quoi bon, soupira l'intéressée, je me sens si vide sans Maman ! J'ai l'impression que malgré tout, elle est là, elle nous entend, elle nous voit.. maman, je sais que tu peux entendre ce que je dis de là où tu es, tu dois savoir que je t'aime de tout mon cœur..

    -Aelita, ma chérie, ta mère ne peut plus t'entendre, tu le sais bien... le destin l'a rattrapée...

    -Papa, tu dis ça comme si elle n'avait jamais existé ! Je sais qu'elle est là, une mère ne peut pas abandonner ses enfants !

    -Mon amour, cela fait dix ans, aujourd'hui, tu dois t'y faire...

    -Papa, je ne peux pas !" 

     

    Le monde d'Aelita avait basculé le jour de ses six ans : elle était joyeuse, à l'époque, et, toujours aux côtés de sa mère, gambadait à droite et à gauche, découvrant un peu plus le monde qui l'entoure comme l'aurait fait n'importe quel enfant de son âge. Cette fois là, la mère et la fille, les amies de toujours, étaient parties en voiture fêter l'anniversaire d'Aelita chez ses grands-parents. Le destin avait alors finalement rattrapé sa mère, et, à cause d'un chauffard ivre, sa confidente était partie rejoindre les étoiles.

    On avait beau répéter à Aelita que c'était le chauffeur de l'autre voiture qui était en tort, elle s'imaginait elle responsable de la mort de sa mère.

    Cela faisait aujourd'hui trop longtemps qu'elle souffrait : combien de temps pourrait-elle encore tenir ? Il fallait que la Providence lui adresse un signe, et si, quelque part au dessus d'elle, quelqu'un la guidait, il devait lui indiquer le chemin, cela faisait trop de chemins à parcourir seule, trop d'errance, trop de soupirs, elle était assaillie de tout les côtes.

     

    Oui, Aelita Skye avait besoin de son ange gardien. Et, intérieurement, une étincelle s'alluma en elle : elle allait le trouver, cet être de lumière !

     

    Xavier se leva, et chuchota doucement à sa fille qu'une nouvelle journée s'annonçait : elle serait libre toute la matinée, et irait au lycée l'après-midi.

     

    Aelita se leva, avala rapidement un morceau de gâteau et se dirigea vers le piano, et une pour la énième fois, entona la lettre à Élise. Ses doigts se baladaient sur le clavier tels les mains de sa mère, si doux, si agiles, si... irrésistible, merveilleux.

     

    La jeune sylphide était gracieuse, à la lumière, et déversait sa peine immense dans ses touches. Son regard s'immobilisa un instant sur la fenêtre des voisins, où elle aurait juré que quelqu'un lui faisait signe. L'instant d'après, l'ombre avait disparu, sûrement une simple hallucination, elles devenaient si courantes, en ce moment.

    Aelita termina son morceau, sous le regard admiratif, comme à chaque fois, de son père. Elle commença alors à improviser une mélodie triste, donc l'entente brisait le cœur de son père : il entendait sa fille déverser sa peine, mais ne pouvait pas l'aider. Y a-il de pire torture que de voir un être proche souffrir sans pouvoir l'aider ?

     

    Soudainement, une pensée sembla s'animer dans l'esprit de la jeune fille : cette fois, elle en était convaincue, sa mère l'attendait quelque part, son amie n'avait pas pu disparaître comme cela. Il lui fallait le même rire, la même voix, le même écho de candeur qui résonnait lors des crépuscule d'autrefois. Aelita se leva, prépara, quelques affaires, embrassa son père et partit se réfugier au lycée, dans ce lieu où le souvenir du piano ne pourrait pas la faire sombrer. Il était dix heures. 

     

    Si la jeune fille avait pu voir la vérité, l'amour de l'univers entier se serait effondré.

    Aelita quitta la maison et se dirigea vers le lycée de sa ville : Merlimont. 

    Ce petit bâtiment se situe à proximité de la plage, dans le nord de la France. Il y avait de l'amour dans les yeux de la jeune fille lorsqu'elle pensait à sa ville, sa maison. Elle se remémorait souvent les promenades sur la plage avec sa mère. Elle arriva enfin au lycée, un grand bâtiment blanc aux design épuré conservant tout de même certains vestiges du passé : l'administration était une ancienne chapelle romane construite au XIIème siècle. C'est là-bas que ses parents s'étaient rencontrés et Aelita attachait une affection toute particulière au lieu. Elle y suivait cette année sa 1ère Littéraire où elle arborait fièrement le médaillon du passé, quand ses professeurs se rappelaient pour certains sa mère, quand ils l'observaient manipuler les mots, ils ne pouvaient jamais fixer leurs regards sur elle : Aelita remarquait tout de suite quand on la regardait, et se retournant, faisait voir ses yeux emplis de mélancolie, faisant partager, sans me vouloir, sa peine.

     

    Aelita est très en avance par rapport aux autres, mais restait modeste : elle ne faisait que ce qu'elle avait envie de faire, le reste, elle ne pensait qu'à sa mère et n'avait donc pas le temps de se vanter. Elle pratiquait également le piano grâce à la salle de musique de son lycée, mais ne ressentait pas la même sensation que sur le piano de sa mère, chez elle, elle vagabondait sur les touches aisément, et se sentait errante au lycée. Aelita ne savait pas jouer pour elle même, elle ne jouait que pour le souvenir de sa mère, teintant la salle entière de tristesse éperdue, et souvent, sa mélodie était si profonde que ses camarades ne pouvaient rester à côté d'elle lorsqu'elle jouait.

     

    La jeune fille entra finalement dans la salle de philosophie, une trentaine de secondes avant la sonnerie, et s'assit à sa place habituelle, au dernier rang. Elle salua son professeur et sortit une feuille. M. Marvin, l'enseignant, lui avait dit qu'aujourd'hui, les élèves devraient écrire un essai sur le bonheur. Bien évidemment, pas Aelita.

     

    Aelita n'écrirait pas sur le bonheur, plutôt sur la joie perdue. Son professeur avait beau donner des sujets qui amènent les élèves à réfléchir, la jeune fille, elle, ne réfléchirait pas : les mots viennent seuls, et la tristesse s'installe même au paradis.

    La cloche sonna et le professeur interrogea les élèves sur leurs perceptions du bonheur :

     

    "-Quentin, puis-je avoir votre avis ?

    -Eh bien, le bonheur, commença un garçon roux, c'est être soi-même, c'est être à sa place, non ?

    -Effectivement, et que pensez-vous de la recherche de ce même bonheur ?

    -Ne serait-ce pas la vie, ce long chemin ?

    -Peut-être, peut-être... et vous, Aelita ?" La classe dévisagea le professeur, puis la jeune fille.

    "-Le bonheur, entonna-elle comme si elle récitait un poème, c'est le chemin de la vie, c'est remettre en question ce qui n'a pas lieu d'être, c'est la joie perpétuelle, mais le bonheur n'existe pas. La vie est injuste, lâche, et sa seule occupation est de nous faire souffrir un peu plus chaque jour. Le bonheur c'est espérer, et j'espère qu'un jour le bonheur existera. La joie, c'est les fantômes du passé, les étoiles du futur, c'est se donner la main et être ensemble, continua-elle en affirmant désormais ses idées, et si vous voulez mon avis, il ne faut pas s'illusionner : nous sommes des paradoxes, des erreurs, et nous ne pouvons exister sans nous détruire. Tôt ou tard nous allons mourir, alors afin de pouvoir partir tranquillement, nous devons déverser notre souffrance. Toutes les lois de ce monde sont là pour nous rappeler que nous ne sommes que des imperfections.

    Je ne peux pas vous parler du bonheur parce que je ne connais pas réellement la signification. Je ne serai jamais jamais heureuse, je ne suis que l'écho retentissant du passé, celui dont l'unique but est de s'éteindre, je ne suis pas réelle, et je partirai, bientôt."

    Les élèves se mirent à prendre des notes, à mettre en commun leurs idées, à conjecturer.

    Sur ces derniers mots, la cloche sonna et elle partit.

    Aelita se mit à marcher dans les couloirs, deux longues heures la séparant de son cours de littérature. Elle commença à aller vers la plage lorsqu'elle fut arrêtée par son professeur de littérature :

     

    "-Mademoiselle Skye, je dois vous annoncer quelque chose !

    -Faîtes, faîtes, répliqua l'intéressée.

    -Je vais, tout à l'heure, assister au débat d'entrée d'un nouvel élève, je ne pourrais pas assurer mon cours.

    -Bien, merci. À demain, monsieur.

    -Hé, attendez, mademoiselle Skye, je dois vous parler de...."

     

    Trop tard, Aelita était déjà partie. Elle se rua à la salle de musique et se mit à réfléchir : Un débat d'entrée.... véritable tradition de son lycée, le débat était une réunion entre un nouvel élève et ses professeurs, il permettait de voir à qui chacun aurait affaire, et Aelita appréciait ce concept.

     

    Tant mieux pour le nouveau, elle, devait jouer pour sa mère.

    Abandonnant son idée d'aller à la plage, pour la première fois depuis quelques années, elle à la salle de piano. Aelita s'installa, regarda le jeune homme qui était déjà installé, remarqua à son air perdu qu'il était en seconde, l'observa quelques secondes pendant qu'il jouait de la guitare, puis, s'assit au piano et joua la lettre à Élise.

    Devant tant de dextérité, le garçon la dévisagea, applaudit quelques secondes à la fin du morceau, et se mit rapidement à pleurer lorsqu'Aelita improvisa quelques notes. "Un de plus qui tombe, remarqua un des deux professeurs de musique qui passait par là. Ce n'est pas le premier, et sûrement pas le dernier !"

     

    Aelita termina son morceau et rentra chez elle. Sans son cours de littérature, elle était libre. Elle prit alors le chemin du retour, observant la ville au passage : Qu'est-ce qu'elle était joyeuse, cette ville, lorsque le soir arrivait, et que les vagues se calmaient.... la jeune fille ne s'attarda pas.

    La jeune fille rentra chez elle, et malgré le fait que sa mère ne lui soit pas sortie de la tête, le retour à la réalité fut brutal : cela faisait dix ans aujourd'hui. C'était tellement subtil à comprendre, tellement bien placé, une douce mélancolie s'installa alors tranquillement en elle. Elle se pencha vers une photographie de sa mère et se mit à pleurer. Aelita la mystérieuse fille aux doux yeux et à la peau fantomatique se mit à sombrer, lentement d'abord, puis violement. La jeune fille alla alors dans son jardin de derrière, prit alors une rose, garda uniquement les pétales, et, de la manière dont elle se rappelait que sa mère le faisait, disposa les pétales autour d'un encens. Aussi loin qu'elle remontait dans ses souvenirs, elle voyait sa mère faire brûler des encens avec des fleurs. "Ça me calme." disait-elle...

     

    "-Aelita, ma chérie, où es-tu ?

    -Papa ? Aelita comprit que son père était rentré. Je suis là.

    -Mon bébé, mon trésor, comment s'est passée ta journée ?

    -Piano, maman, cours, maman, piano, maman. Comme d'habitude mais ça tu le sais si bien...

    -Ça fait beaucoup de piano, tu sais... ta mère n'aurait sûrement pas approuvé que tu en fasses autant, tu ne fais que ça..."

     

    Aelita, pour Dieu sait quelle raison, déversa une partie de sa tristesse sur son père :

     

    "-Elle est morte, papa ! C'est trop tard pour qu'elle vienne me gronder, tu comprends ? Ne parles pas d'elle comme celle qui m'aurait grondée. Je ne veux plus t'entendre parler de maman, tu... tu me fais de la peine à chaque fois ! Papa ! Papa !?! Te rends-tu compte du mal que tu me fais ? Moi, je sais à quel point je peux te faire souffrir, mais je n'arrive pas à faire autrement. Papa, ne n'en peux plus !"

     

    Sur ces paroles de détresse, Aelita monta dans sa chambre.

    Là, elle tomba lourdement sur son lit, ravala ses larmes, mais se remit à pleurer de plus belle... À quoi bon garder le sourire lorsque la personne que vous aimez le plus n'est plus là pour regarder ? 

    Aelita alluma son téléphone. Elle avait reçu un nouveau message. 

    "Comme c'est étrange, pensa-elle, que peut bien me vouloir le lycée ?"

    Elle ne tarda pas à le savoir : 

     

    "Mademoiselle Skye, comme vous le savez sûrement, votre classe accueillera dès lundi un nouvel élève et nous avons regardé dans notre base de données pourvoirr qui pourrait l'aider à son arrivée. Nous avons pensé à vous. Merci de renvoyer votre réponse avant dimanche soir auquel cas vous ne pourriez pas devenir le "tuteur" de cet élève. Bien à vous, 

    Marysa Stone, la secrétaire."

     

    Aelita n'en croyait pas ses yeux : pourquoi prenaient-ils le risque de lui confier un élève, il finirait sûrement en larme et elle, aurait été inutile !

    Soit, pour la première fois depuis longtemps, la jeune femme aaccepta de faire un geste pour quelqu'un d'autre que sa mère.

    Ayant décidé de répondre par l'affirmative, Aelita entra sa réponse :

     

    "Si il arrive à tenir, je serai ravie de l'accueillir." La secrétaire allait être étonnée. Elle n'aurait jamais pensé qu'Aelita puisse dire oui.

    Cet élève était décidément, sans le vouloir, en train de permettre à un miracle de se réaliser. Réalisant alors la dureté des paroles qu'elle avait adressé à son père, elle alla s'excuser, emplie d'une joie nouvelle, oui de la joie. Jamais Aelita n'avait ressenti cela depuis que sa mère était partie.

     

    Ce soir là, Aelita se coucha tranquillement : il restait le dimanche à tenir et elle verrait enfin ce nouvel élève qui semblait décidé à la changer.

    Enfin légère, elle posa sa tête sur son oreiller, et sombra dans un profond sommeil. Sa vie allait changer, elle en était sûre.


  • Commentaires

    1
    Âme-Solitaire
    Lundi 23 Novembre 2015 à 21:20
    Magnifique chapitre, avec une introduction parfaite :P
    On ressent bien les émotions et le personnage d'Aelita est vraiment touchant, il est juste impossible à détester, on ne peut seulement l'apprécier et même la prendre en pitié !
      • Lundi 23 Novembre 2015 à 21:23

        En fait Aelita représente tout ce qui est pour moi le sel d'une relation : amour, haine, larmes, mélancolie.

    2
    Mercredi 9 Décembre 2015 à 15:52

    Chapitre très bien dans l'ensemble.

    Attention aux dates, notamment au début, la mère est morte quand Aelita avait 6 ans, ça fait 10 ans, donc elle en a 16. Jusque là ça va. Sauf que pour le piano tu dis que son père l'a acheté il y a 10 ans, à la naissance d'Aelita, ça veut dire qu'elle n'a que 10 ans aujourd'hui. Donc soit tu précises pas, soit tu mets y'a 16 ans ^^

    Y'a parfois des répétitions un peu gênante mais ça va encore, des répétitions d'expressions surtout, à quelques lignes d’intervalle.

    Il y a aussi l'alternance passé/présent dans les temps qui me perturbe, tu colles des verbes au présent parfois à des endroits où ils ne devraient pas l'être. Dans un texte au passé, les seuls verbes au présent sont les verbes de vérité générale, et encore pas toujours. Là parfois dans la même phrase tu as du présent et quelques mots plus loin du passé, du coup à lire c'est bizarre ^^

    Pour son cours de philo ... il dure 30 secondes le cours ^^ ? C'est l'impression que ça donne, car la cloche sonne, le prof interroge Quentin, puis Aelita et bim fin du cours ! Ajoute quelques lignes comme quoi après la 1ère sonnerie ils se mettent tous à écrire, puis à la fin ils mettent en commun leurs impressions, et là tu auras ta fin du cours comme ça.

    A certains moments il y a aussi des erreurs de frappe, et à mon avis tu ne t'es pas relu pour louper des trucs comme ça ^^

    Sinon j'aime les sentiments en dents de scie, mais à la fin ça n'est pas assez exploité je trouve. Elle devient joyeuse, ok, mais tu pourrais développer, histoire que ça ne soit pas juste comme ça, parce qu'on se doute que ce nouvel élève va changer les choses, tu vois ^^ ?

    Bref, sinon j'ai aimé ce premier chapitre, il est long juste comme il faut, le décor est posé, c'est nikel. ;)

      • Mercredi 9 Décembre 2015 à 15:58

        Hi ! Hum, pour le piano, en fait, même si ce n'est pas hyper clair, ce que je voulais dire c'est que le piano a été acheté un peu avant le décès d'Élise. Pour les problèmes de temps, hum je suis désolé ^^

        Deserreurs de frappe ? Je vais voir ça :)

        Pour le cours je vais rebosset ça. Merci !

      • Mercredi 9 Décembre 2015 à 16:02

        Ouai mais du coup ça va pas regarde : " c'était lui qui avait acheté ce piano à sa tendre et douce, dix années auparavant, à la naissance d'Aelita." Sauf qu'Aelita n'est pas née au décès de sa mère y'a 10 ans :p

      • Mercredi 9 Décembre 2015 à 16:06

        Zut de flûte ! Tu n'as rien vu, tout est corrigé. D'ailleurs quoi a été corrigé? X)

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